Veillée de Noël à l’Eglise

 

Lundi 24 décembre à 18 heures

 

Organisation générale : Suzanne, Michèle et Christine

Livret-programme : Marie-Rose

Lecture de textes : Béatrice, Christine, Gérard, Lucie, Michel, Michèle, Nicolas et Renée

Quatre-mains : David et Gabrielle

Trompette : Damien

Chorale : Béatrice, Chantal, Christine, Dominique, Gérard, Jean-Luc, Michel, Michèle, Renée et Suzanne

Accompagnement musical : Gilles

Rédaction des textes :

            Texte d’accueil : Suzanne

            "Comme un cadeau" : Jean-Luc

            Texte final : Michel

 

Texte d'accueil

 

Bienvenue à vous tous et toutes !

 

Vous êtes venus, malgré le froid, participer à cette veillée qui clôture les fenêtres de l'Avent et vous conduit à Noël.

 

Noël ! Noël !

C'est bientôt Noël !

 

Dans les rues, les guirlandes scintillent de mille feux, les haut-parleurs entonnent des airs de fête, les sapins se dressent fièrement sur les places,

les magasins ornent leurs vitrines de décors enchanteurs.

Le Père Noël, parfait dans son costume, photographie les enfants étonnés.

Quant aux passants, pressés, ils courent, les bras chargés de multiples cadeaux...

 

Dans ce tourbillon et cette agitation, arrêtons-nous longuement pour nous préparer à la venue de Dieu sur notre terre humaine.

Laissons le calme et la paix envahir nos cœurs pour réveiller notre espérance,

ouvrir nos yeux à la lumière et accueillir l'enfant, fragile et discret,

qui se fait notre compagnon de route.

 

Comme un cadeau

 

Hier, s'est allumée la 4ème bougie sur la couronne de l'Avent. Le temps est venu aujourd'hui de nous réunir pour  célébrer ce nouveau Noël.

 

La fin de l'année, c'est le temps d'offrir des cadeaux, c'est le temps d'en recevoir. Et ce sont pas les cadeaux les plus chers qui apportent le plus de joie à celui qui offre et à celui qui reçoit. Tous se souviennent des Noël d'autrefois où une simple orange se révélait une pomme d'or, un cadeau éblouissant !

 

Pour certains, comme en France par exemple, Noël est le jour de la naissance ; pour d'autres, comme en Allemagne, c'est la nuit de la veillée. La distribution de cadeaux est une tradition que l'on fait remonter à plus de deux mille ans aujourd'hui. En ce temps-là, dans un petit village du Moyen-Orient, naissait un enfant que ses parents appellent Jésus. Pour Marie et Joseph d'abord, ce fragile bébé qui attend la chaleur et le sein de sa mère est un véritable cadeau qui, plus tard nous le savons, leur apportera tant de soucis et leur fera couler tant de larmes. Mais cet enfant qui ressemble à tous les autres bébés dans leur berceau est aussi le cadeau extraordinaire, le cadeau incommensurable que Dieu a voulu offrir à tous les hommes. La Bible explique mieux que moi la grandeur de ce cadeau : " Dieu nous a aimés et a envoyé son Fils dans le monde pour que, grâce à son sacrifice, nos péchés soient pardonnés."

Ecoutons encore ce qu'écrit l'apôtre Jean dans le chapitre 3 de sa bonne nouvelle : " Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne meure pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. "

 

La vie de Jésus sur notre terre commence à Béthléhem et se termine aux portes de Jérusalem, sur la colline de Golgotha. Là, Jésus devenu Christ accomplit l'œuvre pour laquelle il était venu parmi les hommes. C'est là que son sang a coulé pour nous racheter de tous nos péchés, les plus grands comme les plus petits afin que jamais nous ne mourrions complètement : à tous ceux qui confessent leur foi en Christ, Dieu donne la grâce d'être sauvés du néant.

Souvenons-nous de ce qui est dit dans la lettre aux Ephésiens, au chapitre 2 : " Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne puisse s'en vanter".

 

Jésus est le cadeau de la vie qui triomphe des ténèbres et de la mort. Avec ce cadeau, Jésus nous fait quatre dons que Jean et Luc rapportent dans leurs évangiles.

 

- Le premier don est le salut. Relisons le verset 6 du chapitre 14 de l'évangile de Jean: " Je suis le chemin, je suis la vérité, je suis la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi."

 

- Le deuxième don est la paix comme il est écrit par Jean au verset 27 du même chapitre : " Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés."

 

- Le troisième don est l'assurance de son retour exprimé dans le verset qui suit :" Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, mais je reviendrai vers vous. "

 

- Le quatrième don est la force. Ecoutons ce qu'écrit Luc dans le verset 19 du chapitre 6 de son évangile : " Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous." En touchant Jésus, en lui adressant une prière, chaque croyant trouvera plus de force pour affronter l'adversité, pour surmonter sa douleur.

 

Ainsi, par l'offrande de son fils, Dieu propose à toute femme, à tout homme de devenir son enfant : c'est la liberté de chacun que d'accepter ou de refuser cette proposition. C'est à Noël que tout commence ! Acceptons l'alliance qu'il nous propose ! Réjouissons-nous, Jésus est né ! Il marche avec nous et nous guide dans sa lumière.

 

Apportons notre cadeau à la crèche

 

Juste après Noël, des savants astronomes virent apparaître dans le ciel une étoile nouvelle, une étoile prodigieusement étincelante : ils comprirent que cette étoile annonçait la naissance d'un grand roi et se mirent en route, se laissant guider par celle-ci. Ils voulaient honorer de leurs présents ce glorieux nouveau né. Quand ils entrèrent dans la maison, ils se mirent à genoux et adorèrent l'enfant. Ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent leurs cadeaux : pour l'un, de l'or, pour l'autre, de l'encens et pour le troisième, de la myrrhe. Tous ces présents étaient d'une grande valeur il y a deux mille ans : des cadeaux de rois pour un roi !

La remise d'un cadeau procure une vraie joie à celui qui reçoit comme à celui qui offre quand ce cadeau concrétise l'amitié, l'amour qui lie deux personnes. Ce soir, nous vous invitons à porter votre cadeau à Jésus. Cette petite boîte que vous avez reçue en arrivant est enveloppée d'un beau papier multicolore. Mais elle ne peut être un cadeau, me direz-vous : elle est si légère, elle est vide ! Si, mais si ! cette boîte élégamment enrubannée contient ce que vous voudrez bien y mettre : votre confession de foi, un vœu, une promesse, un remerciement, une louange, voire une prière…

 

Dominique va vous guider jusqu'au sapin, près de la crèche. Là, vous pourrez faire le tour de l'arbre pour chercher où accrocher votre cadeau : sur chaque branche de l'arbre ont été plantés des clous, vous trouverez bien le-vôtre !

 

Je vous demande de vous recueillir quelques instants pour décider la nature de votre cadeau.

Je vous invite maintenant à vous lever et à vous rendre jusqu'à la crèche et voir que le nouveau né est déjà dans son berceau. Alors vous pourrez accrocher votre cadeau à  l'une des branches du sapin : cherchez bien et vous trouverez bien une place libre pour vous. Allons… Mettez-nous en route vers la crèche et le sapin.

 

Texte final

 

Chers Amis,

 

Ainsi s’achève, une fois encore, ce temps de l’Avent que nous avons eu la joie de partager chaque soir avec vous.

 

Inutile de vous dire qu’à notre joie se mêle un peu de regret de voir s’arrêter, provisoirement heureusement, ces instants d’amitié qui sont « comme un cadeau » et qui nous font toujours chaud au cœur.

 

Car bien sûr si Dieu que chacun, à sa manière et quelles que soient ses convictions, a sans doute d’une façon ou d’une autre prié ce soir, si donc Dieu nous prête vie comme l’on dit, rendez-vous est déjà pris pour Décembre 2008 où nous fêterons les 10 ans de ces devenues fameuses Fenêtres de l’Avent de Bichancourt.

 

Mais nous n’en sommes pas là car ce soir, avant de nous séparer en chantant un cantique que tout le monde connaît, et alors que beaucoup d’entre nous, je l’espère, vont se retrouver pour réveillonner en famille, il nous reste à vous inviter pour prendre, au fond de l’église, le VERRE de l’ AMITIÉ  et à vous souhaiter à tous, en vous remerciant chaleureusement de votre présence, UN  BON ET JOYEUX  NOEL.